Ladislas Mandel (1921-2006) fut, à plusieurs titres, homme du livre et de l’écrit : typographe et auteur de plusieurs ouvrages sur l’écriture, il se constitua également une remarquable bibliothèque de travail.
D’origine hongroise, né en Roumanie, il débuta sa carrière en France en 1936. Formé aux Beaux-arts de Rouen et à l’Académie Ranson de Paris, il s’intéressa d’abord à la peinture et la sculpture, puis à la restauration des monuments historiques. C’est après la guerre -durant laquelle il intégra un mouvement de Résistance-, qu’il  fut engagé, en 1954, par la célèbre fonderie Deberny & Peignot. Grâce à Adrian Frutiger, il devint « dessinateur de caractères », une profession alors rendue essentielle par l’essor de la photocomposition. Adaptant d’abord des caractères existants à cette nouvelle technologie, il en créa rapidement de nouveaux. Il dut notamment sa notoriété à ses caractères à « haute lisibilité », dessinés pour l’annuaire téléphonique français (« Clottes ») mais aussi italien (« Galfra ») et américain (« Colorado »).
http://www.bnf.fr/fr/collections_et_services/anx_fds_col/a.fonds_mandel.html
http://luc.devroye.org/08_decourville_mandel.pdf
http://indexgrafik.fr/ladislas-mandel/